Le Pakistan condamne la profanation d'Al-Aqsa par un ministre israélien
Le ministère pakistanais des Affaires étrangères a déclaré, dans un communiqué, que "la mosquée al-Aqsa est un site sacré pour les musulmans, ajoutant que cet incident offense leurs sentiments, et alimente la situation, déjà tendue, dans les territoires occupés d'une autre part".
Le ministère a souligné l'impératif de mettre fin à ces actions illégales que commet Tel Aviv et respecter les lieux saints dans les territoires palestiniens occupés".
Islamabad a, par ailleurs, renouvelé son soutien à la lutte légitime du peuple palestinien, appelant à "l'établissement d'un État palestinien indépendant et géographiquement contigu, avec les frontières d'avant 1967, où al-Qods (Jérusalem) est capitale, conformément aux résolutions de l'Assemblée générale des Nations Unies.
"Cet incident est une provocation", a fustigé le ministère pakistanais.
Mardi matin, Ben-Gvir a pris d'assaut la mosquée al-Aqsa par la porte des Maghrébins ( Bab al-Maghariba), percée dans la muraille sud de Jérusalem, au milieu d'une escorte policière intensive.
Ben-Gvir avait auparavant pris d'assaut la mosquée al-Aqsa à plusieurs reprises à titre personnel, puis en tant que député à la Knesset, et il avait promis pendant sa campagne électorale de prendre d'assaut la mosquée s'il devient ministre.
Jeudi, le gouvernement de Netanyahou a gagné la confiance de la Knesset, au milieu des craintes régionales et internationales d'une escalade des tensions et des activités de colonisation sous une autorit entièrement de droite et ce, pour la première fois en Israël.
anadolu
