L'interdiction de brûler les livres saints ne restreint pas la liberté d'expression
Les récents outrages aux livres saints des musulmans, ont commencé le 7 juillet, lorsqu'un citoyen suédois d’origine irakienne de 37 ans, nommé Salwan Momika, a commis des outrages au Coran, avec l’accord de la police suédoise. Environ trois semaines plus tard, le 29 juillet, il a répété cet acte scandaleux pour la deuxième fois. Cet acte odieux a eu lieu pour la troisième fois au cours du dernier mois, en Suède, alors que le ministère suédois des Affaires étrangères avait affirmé, dans un communiqué, que ce pays rejetait fermement tout acte islamophobe et la profanation du Coran ou de toute autre écriture sainte.
Matt Frederiksen, Premier ministre du Danemark, a déclaré que les éventuelles restrictions visant à empêcher les outrages aux livres saints, ne limitaient pas la liberté d'expression.
« I l y a des risques de sécurité tangibles. En même temps, nous risquons d'être isolés sur la scène internationale. Cette question est particulièrement problématique alors que nous déployons tant d'efforts pour créer des partenariats et des systèmes de coopération ».
